Bientôt les vacances, wouhhh, J-1, cool !!!
Oui je sais ça doit paraître bizare pour tout le monde le fait que je sois contente de rentrer en vacances en France, alors que j'arrête pas de bouger ici, et que la première idée reçue c'est que je suis en vacances en Grèce.
Bon, ben c'est tout, c'était juste pour signaler que je suis contente de revoir mon chéri, ma famille avec mes neuveux et nièces qui ont dû pousser en mon absence, et puis quand-même, pour le mariage de Mag et Jeff, qui est la raison initiale de mon retour. Une semaine pour préparer les derniers trucs, le mariage, et une semaine pour se reposer (avec un entretien RH chez Renault le 1er Août juste).
Voilà, et aussi, mea culpa, car en révisant mes anniversaires frère, soeurs, beaux-frères, belle-soeur, neveux, nièces, parents.... euh je me suis aperçue que j'avais oublié l'anniversaire de Thierry... et c'était le 15 mai, le même jour que maman en plus. Mais j'ai pensé à ma maman... Donc avec un poil de retard, Thierry je te souhaite officiellement un joyeux anniversaire !
Résumé : retour samedi 21 juillet, avec Julien jusqu'au dimanche midi, en Auvergne avec mariage le 28 juillet, entretien le 1er août, fête sur Panam avec Fifou, Jé et ceux qui sont sur paris, jeudi go to Cherbourg avec Julien, vendredi matin peut-être café avec Nico en vacances dans sa normandie natale, samedi 4 retour sur paris avec Julien, et envol dimanche 5 août pour le boulot ;-)
jeudi 19 juillet 2007
mardi 17 juillet 2007
Week-end à Zakintos
Au programme du week-end qui vient de passer, Zakintos island, la dernière des îles majeures de la mer Ionienne non visitée. Essentiellement des français au départ, et puis Jon le roumain, et aussi des tchèques et une anglaise qu'on a retrouvées le samedi soir. Une fois n'est pas coutume, c'est en stop que nous rejoignons Kilini, le port le plus proche de Zakintos. Après avoir attendu les autres, on prend les tickets 5 min avant le départ (c'était la deuxième fois, la première c'était pour Kefalonia), mais bon on aime bien les petits coups de stress, c'est pas grave ! Bon ben bateau, la classique quoi, et puis recherche d'une plage pour dormir la première nuit. C'est après quelques km qu'on finit par se caler sur une mini plage avec transats. Quitte à dormir là, autant squatter les transats... mais c'est à 7h30 que nous nous faisons réveiller par une madame qui s'occupe des transats en journée "six euros ! six euros !" s'exclame-t-elle. La tête un peu dans le pâté, on commence à remballer nos affaires, et là, elle appelle un mec qui vient de suite en scooter. Le mec trop cool, il nous regarde en souriant, il fait ok ok, et repart. La bonne femme était blasée. Nous voici donc à 8h du matin en train d'errer dans Argasi pour trouver un café pour s'installer et faire nos tartines. Café fermé, avec les tables dehors, on s'installe en attendant l'ouverture, le type finit par arriver. Quelques uns d'entre nous prenons des cafés, et voici que tout d'un coup nous nous faisons virer comme des malpropres... sans savoir vraiment pourquoi ! en plus ils avaient des voitures à louer à côté, on trouvait ça nickel, mais on s'est fait chasser limite à coups de pieds au cul. Avec le patron qui voulait appeler la police. Bref, l'accueil sur l'île de Zakintos ne nous souriait pas ! On trouve finalement deux voitures plus loin (dont une jeep, les mecs ils étaient fans pour se la péter cheveux au vent ;-)) et go direction le Nord pour faire le tour de bateau recommandé par les guides. En effet, ce petit tour nous a valu un 14 juillet pas comme les autres ! Pas trop de regret pour le feu d'artifice, en découvrant les blue caves (grottes bleues, littéralement), et surtout la plage paradisiaque de la baie du Naufrage. Pour la petite histoire, ce bateau aurait échoué là, et ils l'ont laissé pour la beauté de la crique. La photo vue d'en haut est empruntée à Google (merci google) mais sinon les autres ce sont des vraies de vraies de mes yeux vues ! L'eau est transparente, turquoise, je soupçonne l'existence d'un liner géant, et la présence de colorant turquoise par moments !!!
Comme on voulait marquer un peu le coup du 14 juillet, fête nationale et qu'on était 8 français ensemble, j'ai proposé une petite photo mettant en valeur ce sable blanc... Hi hi, c'est artistique, attention !
Voilà pour la petite après-midi sympathique... Le soir, direction Laganas, la ville de la fête... euh, après réflexion on aurait peut-être dû éviter. Une ville surpeuplée d'anglais, enfin même anglaise, complètement superficielle, avec un Mac Do, des machines à frites automatiques, et puis des anglais de partout, des jeunes qui viennent là vraisemblablement pour baiser. Les filles ont des jupes ou shorts plus que courts, parfois pas de culotte ou string, elles montrent leurs seins à tout va, bref de la déchéance humaine. C'était à voir juste une fois pour se rendre compte de comment une soirée ça peut être du grand n'importe quoi ! Le hic, c'est que Thomas s'est fait piquer son appareil photo et Florent 80€ par des manouches qui vendent des chapeaux et qui pendant ce temps font du pick pocket. Bon, voici un exemple parmi d'autres de poufiasses, attention jeune public :
Non non ce ne sont pas des putes, toutes les meufs sont habillées dans le style... Bon voilà pour le samedi soir ! Dimanche tranquilou sur une plage puis à dormir autour d'une piscine de bar qui te pousse même pas à consommer pour squatter, pas d'événement extraordinaire, à part des anglais partout dans le sud de l'île, il y a même une édition du Times, spéciale Zakintos, qui peut s'appeler Zante :
jeudi 12 juillet 2007
Mon stage de merde
Et oui, faut bien finir par en parler de celui-là !!! C'est bien parce qu'il est merdique que j'en parle jamais. Déjà qu'il est inintéressant au possible pour moi, je ne peux avoir que du mal à en faire une description objective, et qui plus est, positive. C'est impossible ! Le duo blonde et française ici doit être synonyme de conne et re-conne, soit ultra conne. Les mecs t'as toujours l'impression que parce que tu ne parles pas grec, t'es neuneu. Allez savoir pourquoi ! Mon stage est donc un entraînement à la patience et à la diplomatie en anglais. Patience dans le sens où je passe des journées entières assise, devant mon PC, avec des gens qui tout autour de moi ne parlent que grec. A fortiori ils sont dans leur pays, je ne vais pas leur repprocher de parler leur langue, mais c'est extrême quand même et je me sens transparente dans ce bureau à la con. Une journée entière avec juste "Kalimera sas" ou "Yassas" (=bonjour à vous, salut pour plusieurs personnes) pour le matin, et puis le soir "Yassas" ou "Yaaa" (=la même, ou l'abréviation)... et donc, ben ça fait pas beaucoup ! J'essaye de varier les plaisirs, alterner ces trois expressions, bon mais on tourne vite en rond. La meilleure ce matin, j'arrive comme d'hab, je dis "yassas", et là y'a un des grecs qui me demande en anglais si c'est tout ce que je savais dire en grec... histoire que je me sente encore plus conne, merci ! je lui ai répondu que j'avais appris quelques trucs, mais que globalement "den katalaveno ti pota", ce qui signifie "je ne comprends rien". Ouh là là je l'ai scotché ! La petite blond french girl a fait une phrase ?? c'est pas possible... Ils sont vraiment cons ou quoi ces gens ; mon optimisme naturel pour le genre humain me dit que non, laissons leur une chance, ne les classons pas encore dans la catégorie "cons". Bref, j'ai toujours pas parlé de mon stage en fait. Les grecs au quotidien, c'est quelque chose quand même ! Autre exemple, ils n'ont pas du tout la même notion de la politesse que nous je crois. A chaque fois que tu traverses une route, sur un passage piéton ou pas d'ailleurs c'est pareil, c'est prendre le risque de mourir. Hallucinant, je me demande même pourquoi ils s'emmerdent à peindre des passages piétons. C'est peut-être juste pour signaler qu'à ces endroits-là, on ne meurt pas, on devient juste handicapé. Mais être handicapé ici, ceci-dit, c'est mort dans la semaine qui suit, tellement il n'existe pas d'équipements pour les gens handicapés. La malpolitesse, c'est aussi continuer son chemin alors que tu es déjà au niveau de la porte et que ça passe pas à deux ; se faire lâcher la porte dessus quand tu rentres juste derrière quelqu'un dans un bâtiment ; jeter tout par terre alors que des poubelles sont dans un périmètre de 50m, ne pas dire pardon ni merci comme si tout était normal... Je pète les plombs avec ces cons ! et ça rime ! Et concernant mon stage, euh, Magali, Marie vous vouliez que je vous réexplique, mais je crois que même Alex ou Mathilde peuvent faire ce que je fais cette semaine. Même Léo... Même tous les neuveux nièces, je les prends en vacances si vous voulez ! En ce moment par exemple, je pèse un échantillon, une fois le matin, une fois l'après-midi. Le plus compliqué, c'est que le labo ne dispose pas de balance, donc je me promène à un autre département, je monte et redescends deux étages. Parfois je remets de l'eau dans mon récipient, parce que l'eau à 100°C ça s'évapore ! surtout avec un four qui varie entre 96° et 103°... Mais mon maître de stage m'a dit "mais non, 100 c'est bon, c'est au-dessus que ça s'évapore ! Bah bien sûr... et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu !
Bref, je sens que je m'énerve ; ça n'en vaut plus la peine... Je m'entraîne à maîtriser mon énervement, mais il se pourrait que je me mette à leur parler tous en français un de ces quatre. Voici une photo prise juste devant mon bâtiment, c'est très joli, un peu comme les îles ;-) A ce propos, week-end prochain, Zakintos, dernière grande île Ionienne pas visitée...
mercredi 11 juillet 2007
lundi 9 juillet 2007
Sud du Péloponnèse
Tout commence le samedi matin, tôt... non en fait, ça commence le vendredi soir, où une petite fête s'improvise, et de fil en aiguille, il est 4h30 du matin. Le temps d'une pita de fin de soirée (c'est la meilleure !!!), et ben ça valait plus le coup de dormir pour prendre un train à 6h. Donc douche, faisage de sac, et go pour la gare avec Thomas, Patrick et moi. Le train a l'air récent, de la taille du TER qui fait Clermont-Pontgibaud, soit 2 wagons à tout péter. Les 4h30 de train c'était 3€70, raisonnable quoi. Bon ben dans le train, dodo... Puis au bout de 1h30, envie de faire pipi, hihi, sauf qu'il n'y avait pas de toilettes dans ce foutu train. Je profite d'un arrêt un peu plus long à Pyrgos pour filer aux toilettes à la gare et revenir, c'était ric-rac. Et comme j'avais bu un frappé avant le départ, j'avais encore envie de pisser 1/2h plus tard, il a fallu ce coup-ci se retenir pendant quasi 2h, ahhhhh !!! A l'arrivée je cours aux toilettes, j'ai même fahi perdre mon sac de couchage qui était tombé de mon sac pendant ma course folle, mais un monsieur me l'avait récupéré, ouf ! (ça c'était le petit clin d'oeil au duvet que j'ai perdu il y a 7 ans dans l'avion entre Athènes et Paris) Kalamata, c'est une petite ville, pas très jolie, avec des gens pas sympas, ça tombait bien on avait prévu de partir rejoindre un village plus au sud, Koroni. Anecdote pour Kalamata, on demande à quelqu'un s'il parle anglais, il répond "yes" et il se casse, et puis deux trois autres personnes du même style après. Mais on finit par trouver la bus station, où le mec du guichet était pas plus aimable que la moyenne à Cacamata ! Voici le parcours du week-end :
Ce qui est en rose, ce sont les trajets en bus, et puis en bleu, les parcours en stop. Le bus c'est plus cher que le train : le trajet entre 1 et 2 c'est le même prix que le train pour 5 fois la distance... Pour Koroni : petite promenade et sieste sur la plage, tel ce chat dans le village :
On repart vers Finikoundas, où le guide du routard indiquait une plage avec du sable rouge. Euh, on l'a pas trouvée ! ou bien on n'a pas la même notion du rouge avec M. Routard ! Trop fun d'ailleurs, c'est un pick-up qui nous a pris en stop, on avait les cheveux au vent. Entre temps, il se trouve qu'Ingrid et Jon devaient nous rejoindre, mais là on apprend qu'ils s'étaient planté de train et étaient partis en direction d'Athènes, et qu'ils seraient à Kalamaka à 23h40 seulement. Le samedi soir, on se pète le bide dans une taverne de cuisine familiale, trop trop bon... Dodo tôt sur la plage de Finikoundas, car la fatigue se faisait ressentir (en plus de la digestion nécessaire). Lever tôt le dimanche, avec pour objectif Pylos. Finikoundas étant un trou pommé, il n'y a pas de bus, on repart à pieds puis en stop ; en fait c'était pas évident de trouver des voitures un dimanche matin dans un coin reculé... Brève promenade à Pylos, car on voulait rejoindre Gialova, où le guide du routard indique une lagune avec des animaux en tout genre et de tout pays. De Gialova, on marche on marche on marche, et puis on n'a pas trouvé la lagune en question, et il faisait chaud, donc on a fini par s'arrêter à la plage. Elle devait être pas loin, car on a croisé un panneau peu ordinaire !
Opération plage donc, et puis après il était l'heure de commencer à faire du stop, car bien sûr les horaires de bus, ça collait pas avec notre train. On a roulé sans soucis, et on a eu le train largement. Et re- 4h30 de train à la con, celui-ci avec des toilettes. Mais j'ai pas eu besoin du trajet ;-) C'est en attendant le bus à Patras qu'on est enfin tombé sur Ingrid et Jon, qui revenaient de Korinthos...
Bilan : week-end sympa et fatigant.lundi 2 juillet 2007
mais j'aime bien les p'tits messages !
voilà, vous pouvez vous défouler sur cet article, pour que j'ai des messages de plein de gens ; comme ça quand j'ouvre mon blog, j'ai l'impression que quelqu'un est venu lire !
Bisous
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