Fin d'un périple

Voici le dernier message de ce blog qui vous aura fait partager mes aventures en Grèce. Mon stage s'est à peu près bien terminé, même si la notion de date butoire reste difficile chez mes maître de stage... Peu importe !

Julien m'a retrouvée la dernière semaine puisqu'il était en vacances, et le dernier week-end nous avons fait (et pour moi refait) un petit tour de l'île de Lefkada. Les paysages sont toujours aussi somptueux ! Une petite photo aussi pour immortaliser mon bronzage durement travaillé ! Et puis le dernier lundi c'est à Athènes que nous l'avons passé.

Voilà, voilà, tout est bien qui finit bien. C'était une belle aventure, la fin de mes études, une jolie façon de tourner la page. Maintenant, je vais tâcher de trouver un emploi, et puis je retournerai peut-être en Grèce, mais plutôt en vacances... pas pour travailler ! Merci à tout le monde pour les petits commentaires et le soutien quand j'en avais marre.

Chaleur chaleur...

Samedi 25 Août, fin d'après-midi, Julien m'appelle, un poil paniqué, "ça va, ça va, y'a pas de feu vers chez toi ? y'a la Grèce aux infos partout, y'a 40 morts à cause des incendies..." ; moi, "ah bon ?... ben écoute moi ça va !" Quelques heures plus tard... Alors que nous étions sur le départ pour une soirée ailleurs et après avoir entendu quelques voitures de pompiers passer... On dirait qu'il y a de la fumée vers derrière la maison là. Cinq minutes plus tard, vu de ma chambre, étant la seule au premier donnant sur ce côté : ah ben oui y'a de la fumée, et puis on commence à voir une bonne lumière rougeâtre !

En deux secondes, décision prise de ne pas partir en soirée ailleurs. Une seconde de plus, bon on fait nos bagages, et puis on va voir depuis la rue, comme ça si ça se rapproche on sera plus prêts à partir. Donc nous voilà dans la rue en train de regarder ça, selon la majorité d'entre nous, le feu étant à 2km de la résidence, sur l'autre versant de la colline que nous apercevons :

Là entre temps, j'avais rappelé Julien, ah ben en fait si, y'a des feus en Grèce. J'ai pas appelé la famille, c'était pas la peine d'inquiéter la madre pour un événement qui n'était pas encore critique. On n'en menait pas trop large quand-même, et on se donne comme moment critique pour partir le moment où le feu passerait la colline. Ouf, petit à petit, la lumière rouge s'amoindrit, et seules les lumières des voitures de pompiers demeurent éveillées. On est quand même resté une petite demi-heure supplémentaire plantés avec nos valises. Après finalement on a joué au pocker, en allant checker de temps en temps que ce soit bien éteint. Mais dans tous les cas, on avait préparé le magnifique tuyau rose de la résidence !!!

Small Estia au ralenti

Small Estia, c'est le nom de la résidence où je suis, Big Estia étant la grosse au niveau du campus. Ca c'était la parenthèse vocabulaire local. Et donc, en ce mois d'août, la résidence est déserte, comme j'ai sans doute eu l'occasion de le préciser dans un article précédent. Alors pour passer le temps, il y a essentiellement en ce moment la plage la plus proche (2km je dirais) avec parfois une petite glace au café de la plage à 0.80€ la grosse boule de glace Carte d'Or....mhhhh, ça fait toujours envie ! Et sinon, il y a les parties de Yam's, avec la version de jeu de Jon le roumain. C'est pareil que le classique, sur 3 colonnes (montante, descendante, libre), avec le compte des points qui diffère un peu et qui valorise les figures faites avec les plus gros dés (les 6 quoi). C'est sympa, à 3 ou 4, la partie dure bien 1h ou plutôt 2...

Voilà, c'était un message pour donner des petites nouvelles, et parce qu'il y avait une photo du yam's que j'aimais bien ! Le stage se termine dans une semaine, enfin j'espère négocier de finir le mardi puisque mon chéri Julien arrive, et j'aimerais bien profiter une dernière fois (cet été) d'une petite île héllénique !

Vive le vélo !!!

Aujourd'hui est un grand jour (pas non seulement pour Marie) mais parce que depuis ce matin et pendant 15 jours, j'ai le vélo de Lina (colombienne) à ma disposition. Du coup je suis partie ce matin pour mon premier aller retour au labo en vélo. Bon ben ça monte quand même un peu à l'aller, et avec la chaleur, je suis arrivée en sueur. L'occasion pour moi de cracher la clope et de refaire un peu de sport, avec une selle qui fait mal au cul. Bon bref... Ah oui sinon, la petite parenthèse c'est que mon maître de stage est parti en vacances et ne revient que le 27. C'est pratique pour un rapport que je devais rendre le 20, et que j'ai déjà négocié pour le 24. Ca c'était la parenthèse. Cette après-midi, je suis partie à la plage, en vélo, et puis boire un café à l'ombre aux heures les plus chaudes. Ensuite je devais retourner au labo, donc me voilà partie vers 17h, avec encore plus de montée quand je viens du niveau de la plage, cool... Sauf qu'en arrivant, voilà que je me sens pas bien du tout, genre coup de chaleur. Je n'avais plus d'eau dans ma bouteille, donc je me dis que je vais tenter la porte du bâtiment principal pour aller boire aux toilettes (un 15 août dans un pays 99.99% pratiquant, qui plus est au milieu des vacances), qui était... fermée ! Donc me voilà pas bien, en train de résister de me dire que de toute façon s'évanouir ici c'était pas la peine, y'a personne pour me récupérer, et avec seule la clef côté labo-hangard en travaux et sans robinet aucun. La meilleure idée que j'ai donc trouvée, c'est de boire de l'eau distillée dont je me sers pour mes expériences. J'ai regardé l'étiquette toute en grec, pas de tête de mort, pas de robinet barré, juste un fer à repasser et des conneries comme ça. Bon ben j'ai bu. Après je suis allée voir mon exp, qui tournait encore, alors qu'elle était sensée s'arrêter. Et pendant qu'elle tournait, je me suis calée entre deux fauteuils et endormie une heure. Ca allait mieux après. L'expérience tournait encore, et là, dites moi pas qu'c'est pas vrai, mon maître de stage de passage, juste avant son départ, pour checker les tests. Et là je me dis, heureusement qu'il est pas passé une heure plus tôt, alors que je me saoûlais à l'eau distillée, et que je dormais sur deux fauteuils... Bref, ça va mieux, tout va bien, j'avoue m'être marrée toute seule...

Dimanche 12 Août à Kourouta

Ce dimanche, nous sommes partis passer la journée à la plage (pour changer...) avec Jon et sa copine Ana, mais pour changer, on a décidé de prendre le train et de partir plus au sud du Péloponèse, à Kourouta. Kourouta où j'étais déjà aller début mai avec mon Julien. Depuis le train, on voit plein de champs comme celui ci-joint qui sont des champs de pastèques (carpusi en grec), ça donne envie de s'arrêter en prendre une petite ! Voilà, ça c'était pour la parenthèse fruits et légumes. Le prix le plus bas de pastèque que j'ai vu en ce moment c'est 9 centimes le kilo, soit dans le 1€ la pastèque en moyenne... Je vais tâcher d'en profiter, mais une entière pour moi, ça fait un poil beaucoup !

Sinon, Kourouta a bien changé entre mai et août, c'est devenu un genre d'Ibiza avec beaucoup de monde, des parasols et transats tout du long, mais il n'empêche que c'est bien sympa. Surtout que courant de l'après-midi j'ai trouvé un transat libre pour m'installer ! A midi, nous nous sommes fait plaisir et avons mangé au resto, avec un plat de produits de la mer et viande, miam miam, mon préféré c'est le calamar fri avec un zeste de citron... Après un petit café frappé sieste, retour sur la plage, pour finalement y finir la journée et prendre le dernier train de retour sur Patras.

On a mangé au Chicken Chicken avant de rentrer à la résidence, et trop rigolo dans les toilettes du Chicken Chicken, j'avais jamais vu en tous les cas, un distributeur de petites brosses à dents avec dentifrice. En boîte, c'est des distributeurs de capotes, au resto c'est des distributeurs de kits bonne haleine ! C'est après des dimanches comme ça que je me dis que malgré mon stage pourri, la situation géographique est quand même bien sympa ;-)

Samedi 11 Août tranquilou

Après un lever plutôt tardif, du style 12h, j'ai glandouillé chez moi sur le net ou autre. Et puis Lina, la colombienne m'a proposé d'aller à la plage, avec Ianis, un grec de la résidence, et des copains grecs qui partaient à une plage en voiture. Donc vu mon programme, c'était l'occasion d'aller voir les plages un peu plus loin. L'après-midi était donc sympa, nous étions à une plage privée d'un camping, où il faut juste payer 3€ avec un café compris. Bon et en plus, on s'est fait offrir l'entrée par les grecs, parfait ! La plage est à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Patras, et voici le petit ponton de la plage. Bon anniversaire à Florence (ma soeur) !

Visite de Achia Clauss

Mercredi, je n'avais rien de spécial à faire le matin au labo. Et par ailleurs, Jon le roumain est revenu, avec un pote et sa copine, et il m'avait proposé de venir visiter une fabrique de vin, avec pour spécialité le MavroDaphni, une liqueur de vin rouge. Le château est situé dans les hauteurs de Patras.

Pour l'histoire, c'est un allemand Gustav Clauss le fondateur. Juste avant de se marier, il perd sa fiancée, Daphnée, qui avait des yeux noirs. En grec noir=mavro, d'où l'appellation Mavrodaphni. La salle où les visiteurs sont accueillis est particulièrement jolie, avec une décoration faite autour du vin. Dans les murs des culs de bouteilles décoratifs, des chandeliers en bouteille de vin, du mobilier fabriqué dans des tonneaux (jusqu'aux poubelles), des panneaux décoratifs avec des bouchons en liège. Nous sommes restés déguster une bouteille de ce Mavrodaphni, 15°, qui ressemble à un vin doux. Papa, c'est promis, je garderai une place dans ma valise pour te ramener une bouteille !

De retour en Grèce

Je suis rentrée hier de France, dimanche 5 août donc. Bon, ben j'avais pas des masses envie de revenir, mais c'est comme ça, et je vais bientôt finir mon stage, donc je tiens le bon bout. L'avion ça s'est bien passé, j'arrive je mange un Mac Do, et puis je pars pour prendre le train pour faire aéroport d'Athènes - Patras. Jusque là, pas de soucis, j'achète mes billets pour la première partie du trajet jusqu'à Kiato, où là je dois récupérer le train pour Patras, et acheter mon billet car ils ne peuvent me le fournir à la station d'Athènes. Sauf que, à Kiato, ben je savais pas trop à quelle heure allait être le train. Je pars pour acheter mon billet, je demande, le guichet est un étage en dessous des voix ferrées, j'y vais, et la femme me dit "vite, remontez, le train va partir tout de suite !" Hop là valise, je remonte et ai le plaisir de voir le train partir... sans moi ! En fait le train avec lequel je venais d'arriver et ce train étaient sur la même voix, il faut vite changer et prendre son ticket dans le train si j'ai bien compris désormais. Peu importe, je me suis retrouvée à attendre un peu plus de 3h le train suivant, dans une gare pommée au milieu de nulle-part, et j'ai fait ma clocharde sur un banc. Le reste du trajet se passe normalement, puis arrivée à la résidence. Je savais que les Erasmus encore en Grèce étaient en vacances, mais là, ils ont tous déserté... J'étais donc toute seule dans la résidence. Bon tant pis, c'est comme ça. Ce matin, je m'attendais à ne pas voir beaucoup de bus, j'ai attendu 1/2h. J'arrive au bureau, porte close. J'avais par ailleurs une clef de ce que l'on appelle un labo ici, mais en essayant d'ouvrir je constate que la serrure a changé... J'appelle mon maître de stage, celui-ci se pointe un quart d'heure après. Bref, tout est vide ici, tout est fermé sur le campus. Je savais que ça allait être les vacances en août, mais là c'est vraiment calme !!! Sinon, la chose positive, c'est que mon maître de stage a avancé mes expériences en mon absence comme prévu. Il n'était pas évident que ce soit effectif, c'est pour ça que je précise l'information. Voilà pour les news, je vais aller faire des courses, parce qu'il va bien falloir que je mange quand-même. Bon et puis il est 16h, je commence à avoir faim, après ma pita pas bonne de hier soir.

A très bientôt, je vais essayer de retrouver la trace des Erasmus, parce que comme vous l'aurez compris, c'est un poil mortel là !

Just married ! Pas moi.... Mag & Jeff !

C'était le 28 Juillet 2007, il faisait beau, et tout s'est très bien passé à Pontgibaud city. Bisous à Magali et Jean-François, les nouveaux mariés, ma soeur et mon beau-frère. Oui, j'étais une des plus bronzées. Et non, je ne connais pas encore la date de mon mariage !

Holidays !

Bientôt les vacances, wouhhh, J-1, cool !!!
Oui je sais ça doit paraître bizare pour tout le monde le fait que je sois contente de rentrer en vacances en France, alors que j'arrête pas de bouger ici, et que la première idée reçue c'est que je suis en vacances en Grèce.
Bon, ben c'est tout, c'était juste pour signaler que je suis contente de revoir mon chéri, ma famille avec mes neuveux et nièces qui ont dû pousser en mon absence, et puis quand-même, pour le mariage de Mag et Jeff, qui est la raison initiale de mon retour. Une semaine pour préparer les derniers trucs, le mariage, et une semaine pour se reposer (avec un entretien RH chez Renault le 1er Août juste).
Voilà, et aussi, mea culpa, car en révisant mes anniversaires frère, soeurs, beaux-frères, belle-soeur, neveux, nièces, parents.... euh je me suis aperçue que j'avais oublié l'anniversaire de Thierry... et c'était le 15 mai, le même jour que maman en plus. Mais j'ai pensé à ma maman... Donc avec un poil de retard, Thierry je te souhaite officiellement un joyeux anniversaire !
Résumé : retour samedi 21 juillet, avec Julien jusqu'au dimanche midi, en Auvergne avec mariage le 28 juillet, entretien le 1er août, fête sur Panam avec Fifou, Jé et ceux qui sont sur paris, jeudi go to Cherbourg avec Julien, vendredi matin peut-être café avec Nico en vacances dans sa normandie natale, samedi 4 retour sur paris avec Julien, et envol dimanche 5 août pour le boulot ;-)

Week-end à Zakintos

Au programme du week-end qui vient de passer, Zakintos island, la dernière des îles majeures de la mer Ionienne non visitée. Essentiellement des français au départ, et puis Jon le roumain, et aussi des tchèques et une anglaise qu'on a retrouvées le samedi soir. Une fois n'est pas coutume, c'est en stop que nous rejoignons Kilini, le port le plus proche de Zakintos. Après avoir attendu les autres, on prend les tickets 5 min avant le départ (c'était la deuxième fois, la première c'était pour Kefalonia), mais bon on aime bien les petits coups de stress, c'est pas grave ! Bon ben bateau, la classique quoi, et puis recherche d'une plage pour dormir la première nuit. C'est après quelques km qu'on finit par se caler sur une mini plage avec transats. Quitte à dormir là, autant squatter les transats... mais c'est à 7h30 que nous nous faisons réveiller par une madame qui s'occupe des transats en journée "six euros ! six euros !" s'exclame-t-elle. La tête un peu dans le pâté, on commence à remballer nos affaires, et là, elle appelle un mec qui vient de suite en scooter. Le mec trop cool, il nous regarde en souriant, il fait ok ok, et repart. La bonne femme était blasée. Nous voici donc à 8h du matin en train d'errer dans Argasi pour trouver un café pour s'installer et faire nos tartines. Café fermé, avec les tables dehors, on s'installe en attendant l'ouverture, le type finit par arriver. Quelques uns d'entre nous prenons des cafés, et voici que tout d'un coup nous nous faisons virer comme des malpropres... sans savoir vraiment pourquoi ! en plus ils avaient des voitures à louer à côté, on trouvait ça nickel, mais on s'est fait chasser limite à coups de pieds au cul. Avec le patron qui voulait appeler la police. Bref, l'accueil sur l'île de Zakintos ne nous souriait pas ! On trouve finalement deux voitures plus loin (dont une jeep, les mecs ils étaient fans pour se la péter cheveux au vent ;-)) et go direction le Nord pour faire le tour de bateau recommandé par les guides. En effet, ce petit tour nous a valu un 14 juillet pas comme les autres ! Pas trop de regret pour le feu d'artifice, en découvrant les blue caves (grottes bleues, littéralement), et surtout la plage paradisiaque de la baie du Naufrage. Pour la petite histoire, ce bateau aurait échoué là, et ils l'ont laissé pour la beauté de la crique. La photo vue d'en haut est empruntée à Google (merci google) mais sinon les autres ce sont des vraies de vraies de mes yeux vues ! L'eau est transparente, turquoise, je soupçonne l'existence d'un liner géant, et la présence de colorant turquoise par moments !!!

Comme on voulait marquer un peu le coup du 14 juillet, fête nationale et qu'on était 8 français ensemble, j'ai proposé une petite photo mettant en valeur ce sable blanc... Hi hi, c'est artistique, attention !

Voilà pour la petite après-midi sympathique... Le soir, direction Laganas, la ville de la fête... euh, après réflexion on aurait peut-être dû éviter. Une ville surpeuplée d'anglais, enfin même anglaise, complètement superficielle, avec un Mac Do, des machines à frites automatiques, et puis des anglais de partout, des jeunes qui viennent là vraisemblablement pour baiser. Les filles ont des jupes ou shorts plus que courts, parfois pas de culotte ou string, elles montrent leurs seins à tout va, bref de la déchéance humaine. C'était à voir juste une fois pour se rendre compte de comment une soirée ça peut être du grand n'importe quoi ! Le hic, c'est que Thomas s'est fait piquer son appareil photo et Florent 80€ par des manouches qui vendent des chapeaux et qui pendant ce temps font du pick pocket. Bon, voici un exemple parmi d'autres de poufiasses, attention jeune public :

Non non ce ne sont pas des putes, toutes les meufs sont habillées dans le style... Bon voilà pour le samedi soir ! Dimanche tranquilou sur une plage puis à dormir autour d'une piscine de bar qui te pousse même pas à consommer pour squatter, pas d'événement extraordinaire, à part des anglais partout dans le sud de l'île, il y a même une édition du Times, spéciale Zakintos, qui peut s'appeler Zante :

Mon stage de merde

Et oui, faut bien finir par en parler de celui-là !!! C'est bien parce qu'il est merdique que j'en parle jamais. Déjà qu'il est inintéressant au possible pour moi, je ne peux avoir que du mal à en faire une description objective, et qui plus est, positive. C'est impossible ! Le duo blonde et française ici doit être synonyme de conne et re-conne, soit ultra conne. Les mecs t'as toujours l'impression que parce que tu ne parles pas grec, t'es neuneu. Allez savoir pourquoi ! Mon stage est donc un entraînement à la patience et à la diplomatie en anglais. Patience dans le sens où je passe des journées entières assise, devant mon PC, avec des gens qui tout autour de moi ne parlent que grec. A fortiori ils sont dans leur pays, je ne vais pas leur repprocher de parler leur langue, mais c'est extrême quand même et je me sens transparente dans ce bureau à la con. Une journée entière avec juste "Kalimera sas" ou "Yassas" (=bonjour à vous, salut pour plusieurs personnes) pour le matin, et puis le soir "Yassas" ou "Yaaa" (=la même, ou l'abréviation)... et donc, ben ça fait pas beaucoup ! J'essaye de varier les plaisirs, alterner ces trois expressions, bon mais on tourne vite en rond. La meilleure ce matin, j'arrive comme d'hab, je dis "yassas", et là y'a un des grecs qui me demande en anglais si c'est tout ce que je savais dire en grec... histoire que je me sente encore plus conne, merci ! je lui ai répondu que j'avais appris quelques trucs, mais que globalement "den katalaveno ti pota", ce qui signifie "je ne comprends rien". Ouh là là je l'ai scotché ! La petite blond french girl a fait une phrase ?? c'est pas possible... Ils sont vraiment cons ou quoi ces gens ; mon optimisme naturel pour le genre humain me dit que non, laissons leur une chance, ne les classons pas encore dans la catégorie "cons". Bref, j'ai toujours pas parlé de mon stage en fait. Les grecs au quotidien, c'est quelque chose quand même ! Autre exemple, ils n'ont pas du tout la même notion de la politesse que nous je crois. A chaque fois que tu traverses une route, sur un passage piéton ou pas d'ailleurs c'est pareil, c'est prendre le risque de mourir. Hallucinant, je me demande même pourquoi ils s'emmerdent à peindre des passages piétons. C'est peut-être juste pour signaler qu'à ces endroits-là, on ne meurt pas, on devient juste handicapé. Mais être handicapé ici, ceci-dit, c'est mort dans la semaine qui suit, tellement il n'existe pas d'équipements pour les gens handicapés. La malpolitesse, c'est aussi continuer son chemin alors que tu es déjà au niveau de la porte et que ça passe pas à deux ; se faire lâcher la porte dessus quand tu rentres juste derrière quelqu'un dans un bâtiment ; jeter tout par terre alors que des poubelles sont dans un périmètre de 50m, ne pas dire pardon ni merci comme si tout était normal... Je pète les plombs avec ces cons ! et ça rime ! Et concernant mon stage, euh, Magali, Marie vous vouliez que je vous réexplique, mais je crois que même Alex ou Mathilde peuvent faire ce que je fais cette semaine. Même Léo... Même tous les neuveux nièces, je les prends en vacances si vous voulez ! En ce moment par exemple, je pèse un échantillon, une fois le matin, une fois l'après-midi. Le plus compliqué, c'est que le labo ne dispose pas de balance, donc je me promène à un autre département, je monte et redescends deux étages. Parfois je remets de l'eau dans mon récipient, parce que l'eau à 100°C ça s'évapore ! surtout avec un four qui varie entre 96° et 103°... Mais mon maître de stage m'a dit "mais non, 100 c'est bon, c'est au-dessus que ça s'évapore ! Bah bien sûr... et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu !

Bref, je sens que je m'énerve ; ça n'en vaut plus la peine... Je m'entraîne à maîtriser mon énervement, mais il se pourrait que je me mette à leur parler tous en français un de ces quatre. Voici une photo prise juste devant mon bâtiment, c'est très joli, un peu comme les îles ;-) A ce propos, week-end prochain, Zakintos, dernière grande île Ionienne pas visitée...

Futur'ours tries to take colors...

Sud du Péloponnèse

Tout commence le samedi matin, tôt... non en fait, ça commence le vendredi soir, où une petite fête s'improvise, et de fil en aiguille, il est 4h30 du matin. Le temps d'une pita de fin de soirée (c'est la meilleure !!!), et ben ça valait plus le coup de dormir pour prendre un train à 6h. Donc douche, faisage de sac, et go pour la gare avec Thomas, Patrick et moi. Le train a l'air récent, de la taille du TER qui fait Clermont-Pontgibaud, soit 2 wagons à tout péter. Les 4h30 de train c'était 3€70, raisonnable quoi. Bon ben dans le train, dodo... Puis au bout de 1h30, envie de faire pipi, hihi, sauf qu'il n'y avait pas de toilettes dans ce foutu train. Je profite d'un arrêt un peu plus long à Pyrgos pour filer aux toilettes à la gare et revenir, c'était ric-rac. Et comme j'avais bu un frappé avant le départ, j'avais encore envie de pisser 1/2h plus tard, il a fallu ce coup-ci se retenir pendant quasi 2h, ahhhhh !!! A l'arrivée je cours aux toilettes, j'ai même fahi perdre mon sac de couchage qui était tombé de mon sac pendant ma course folle, mais un monsieur me l'avait récupéré, ouf ! (ça c'était le petit clin d'oeil au duvet que j'ai perdu il y a 7 ans dans l'avion entre Athènes et Paris) Kalamata, c'est une petite ville, pas très jolie, avec des gens pas sympas, ça tombait bien on avait prévu de partir rejoindre un village plus au sud, Koroni. Anecdote pour Kalamata, on demande à quelqu'un s'il parle anglais, il répond "yes" et il se casse, et puis deux trois autres personnes du même style après. Mais on finit par trouver la bus station, où le mec du guichet était pas plus aimable que la moyenne à Cacamata ! Voici le parcours du week-end :

Ce qui est en rose, ce sont les trajets en bus, et puis en bleu, les parcours en stop. Le bus c'est plus cher que le train : le trajet entre 1 et 2 c'est le même prix que le train pour 5 fois la distance... Pour Koroni : petite promenade et sieste sur la plage, tel ce chat dans le village :

On repart vers Finikoundas, où le guide du routard indiquait une plage avec du sable rouge. Euh, on l'a pas trouvée ! ou bien on n'a pas la même notion du rouge avec M. Routard ! Trop fun d'ailleurs, c'est un pick-up qui nous a pris en stop, on avait les cheveux au vent. Entre temps, il se trouve qu'Ingrid et Jon devaient nous rejoindre, mais là on apprend qu'ils s'étaient planté de train et étaient partis en direction d'Athènes, et qu'ils seraient à Kalamaka à 23h40 seulement. Le samedi soir, on se pète le bide dans une taverne de cuisine familiale, trop trop bon... Dodo tôt sur la plage de Finikoundas, car la fatigue se faisait ressentir (en plus de la digestion nécessaire). Lever tôt le dimanche, avec pour objectif Pylos. Finikoundas étant un trou pommé, il n'y a pas de bus, on repart à pieds puis en stop ; en fait c'était pas évident de trouver des voitures un dimanche matin dans un coin reculé... Brève promenade à Pylos, car on voulait rejoindre Gialova, où le guide du routard indique une lagune avec des animaux en tout genre et de tout pays. De Gialova, on marche on marche on marche, et puis on n'a pas trouvé la lagune en question, et il faisait chaud, donc on a fini par s'arrêter à la plage. Elle devait être pas loin, car on a croisé un panneau peu ordinaire !

Opération plage donc, et puis après il était l'heure de commencer à faire du stop, car bien sûr les horaires de bus, ça collait pas avec notre train. On a roulé sans soucis, et on a eu le train largement. Et re- 4h30 de train à la con, celui-ci avec des toilettes. Mais j'ai pas eu besoin du trajet ;-) C'est en attendant le bus à Patras qu'on est enfin tombé sur Ingrid et Jon, qui revenaient de Korinthos...

Bilan : week-end sympa et fatigant.

mais j'aime bien les p'tits messages !

voilà, vous pouvez vous défouler sur cet article, pour que j'ai des messages de plein de gens ; comme ça quand j'ouvre mon blog, j'ai l'impression que quelqu'un est venu lire !
Bisous

j'aime toujours pas les aux revoirs !

Ca y est c'est parti : on regarde les gens partir, les gens nous regardent rester... Ainsi va l'aventure Erasmus ! Bye bye à Julien et Cyprien, français, et Snejana, bulgare !

Sortie du week-end : Lefkada

Et pour continuer dans la série des îles Ioniennes, petite épopée à Lefakda (Leucade en français) sur le week-end des 23-24 juin. Le principe cette fois-ci n'était pas forcément de visiter toute l'île, mais de louer un bateau sur la journée du dimanche, pour faire un petit tour des îles dépendantes de Lefkada. Nous étions une dizaine, même si en fait on s'est pas tous suivis durant le week-end. Le samedi, on s'occupe donc de la recherche d'une location de bateau pour le lendemain. Bon c'était un poil le bordel, personne il sait où sont les agences les moins chères, tout le monde t'envoie chez son pote... Bref, on réserve un bateau, et puis on s'en va direction l'une des plus belles plages de l'île, Porto Katsiki, qui est au Sud. En effet, ça vallait le coup ! Ceci n'est pas une carte postale, mais bien ce que j'ai vu de mes propres yeux, éblouis par le soleil et le blanc de la roche. Superbe, tout simplement !

Le samedi soir, après quelques détours pour ramener les affaires des uns et des autres, on mange vite fait et on se rapproche du port pour le lendemain matin. On se retrouve plus qu'à 7, et on cherche une plage où dormir. Bon, les plages étaient pas fameuses, à moitié introuvables de nuit, on finit sur une plage pseudo-privée d'un hôtel, on ne saura jamais si elle était privée ou non. Mais bon, personne n'est venu nous virer le matin, pas de police... juste des clients en train de prendre leur petit dej' en train de se demander ce qu'on foutait là ! c'était marrant... Ensuite, direction bateau, un truc pour les 7 personnes que nous étions, 30 chevaux je crois, 50€ la journée plus l'essence, ce qui ramène à 10€ chancun la journée de 9h à 18h à profiter de la belle mer Ionienne ! Baignades, plongeons depuis le bateau, etc. Grosse chaleur également, on a dû atteindre les 46° ce dimanche au soleil, et le soleil cognait encore à 19h, un truc de ouf guedin ! Ci-joint la team du bateau :

Delphes pour pas cher !

Dimanche 17 juin (bonne fête papa, j'ai oublié, mais peut-être je te l'apprends), nous sommes partis avec Thomas et Ingrid. Objectif : Delphes en autostop ! Julien nous a déposés à l'embarquement du ferry, et nous avons tout d'abord traversé la petite partie de mer entre la Grèce du sud et la Grèce du nord. Et c'était parti ! Petit panneau avec Delphes écrit en grec, le pouce levé, nous marchons... Après 3 voitures différentes, une bonne partie de marche, et la chaleur montante, nous commençons à désespérer... mais le plus beau arrive : un camion s'arrête ! Et tous les trois de s'exclamer "trop bien, on va faire du camion, on va faire du camion !" Et on a fait du camion... sur le plus gros tronçon de l'aller, environ 70km.

Une fois arrivés, on a visité... enfin du moins le site extérieur, car pas de chance, nous sommes tombés le seul jour où le musée était fermé pour cause de grève du personnel ! Le site est très beau, au milieu des montagnes. Il s'agit toujours plus ou moins de vieux cailloux ! Ce qui est impressionnant c'est de s'imaginer l'envergure d'une telle cité, à en voir les dimensions au sol. Pour le retour, on est tout d'abord monté en voiture de jackie, genre super tunnée, un peu façon maison à l'intérieur, avec une magnifique housse pour le levier de vitesse en sky rouge, maintenue par... un élastique en caoutchouc ! On est bobby ou on ne l'est pas ! Attention ! Paye ta 106 que le mec poussait à 7000 tours en seconde ! Bon, on n'a pas roulé longtemps avec eux, ouf ! Après le must du must : on a récupéré un chauffeur qui allait justement à l'université de Patras... nickel, une centaine de km d'un coup, et une arrivée à l'heure pour le dîner au RU. Après toute la chaleur de la journée, frustrés de ne pas s'être baignés, nous repartons direction la plage... en stop bien sûr, et retour, en stop encore ! Journée réussie et bien remplie ! Bilan de l'aventure auto-stop : 9 voitures différentes et un camion.

Mon anniversaire

Un petit message pour vous faire part du "loverisme" de mon chéri !!!!! Et oui, Julien m'a fait la surprise de venir me voir en Grèce pour mon anniversaire ! C'était de vendredi midi à dimanche matin, et ça m'a fait super plaisir ! J'ai même eu une jolie bague en cadeau en plus de cette visite surprise... (on l'aperçoit sur la photo) Merci pour tout Julien !

Futur'ours in Delphi

Kefalonia : week-end du 9-10 juin

C'est avec un peu de retard que ce nouvel article arrive ! J'attendais d'avoir récupéré les photos des membres du voyage pour faire partager les plus beaux clichés. Donc Kefalonia, nous sommes partis tôt le samedi 9 au matin, depuis Kilini (à l'ouest de Patras), pour rejoindre le petit village de Poros. Nous devons rejoindre deux membres du groupe ensuite à Argospoli, la capitale de l'île. Donc c'est parti, on se trouve des voitures de location, et go ! Petite remarque, dans le port d'Argospoli, et tout près du bord, on aperçoit une tortue de mer géante, du style 1m de longueur. Une fois le groupe au complet (8 personnes) et après avoir trainallé un peu pour bouger tout le monde, on part en direction du nord de l'île. Escale à Myrtos Beach, la Beach de Kefalonia par excellence !!! Regardez un peu cette couleur de l'eau....

Nous profitons du beau temps et de cette belle plage pour se baigner et feignasser durant l'après-midi. On continue ensuite la route, pour un arrêt à Assos, où un reste de château se dresse sur la presqu'île attenante. Le village est très mignon, les ruines du château sont très très sommaires : une porte d'entrée, un mur... Mais la vue par contre est idyllique, surtout avec la lumière de fin d'après-midi que nous avions (voir album ci-dessus pour les images). On termine notre excursion vers le Nord à la pointe de l'île, dans le village de Fiscardo. Certains rentrent ensuite dormir à l'hôtel à Argospoli, d'autres dont moi décidons de dormir sur la plage. Après quelques petits tours, on est finalement revenu dormir sur Myrtos Beach. Petit bain au réveil, parfait !
On poursuit la journée du dimanche en redescendant par l'est de l'île. Avec Thomas nous trouvons un club de plongée à Agia Effimia... donc vous vous en doutez, on part pour une plongée ! Lui a un niveau 2, moi un niveau 1, et nous avons ainsi pu profiter d'une plongée de 35min. Super, même si j'ai un meilleur souvenir de ma plongée en Corse. Surtout qu'il m'a fallu un peu de temps pour me réhabituer, n'ayant pas plongé depuis 8 ans.

Après avoir rejoint le groupe, nous finissons notre journée à Antisamos Beach, avec lunch, baignade, farniente, beach volley. Puis retour à Poros pour rendre les voitures et joindre notre ferry. Bilan : encore un week-end magnifique !

Frappé ?

Ca y est je me suis équipée pour faire mes propres cafés frappés !!! Un touille-touille qui va vite grâce à l'électricité, de la poudre nescafé, un peu de sucre, de l'eau, des glaçons, et le tour est joué !

Perte de mon téléphone grec

Vendredi dernier, alors que je finissais de préparer mes affaires pour partir à Corfou, je me rends compte que je n'avais plus mon téléphone grec, mon beau téléphone rose... snif ! Une seule option, il a dû tomber de ma poche lorsque j'étais assise dans le bus. J'appelle donc sur mon téléphone, et quelqu'un me répond, super gentil, me dit que j'ai plus trop de batterie sur mon téléphone, me donne son numéro pour que je puisse le rappeler. N'ayant pas le choix, je laisse passer le week-end, et mardi je rappelle pour essayer de convenir d'un rendez-vous. Le mec parle mal anglais, je comprends rien de ce qu'il me dit, entre des "I'm in the University", coup de fil suivant "I leave from Patras at one", "I leave from Patras at one", "I leave from Patras at one" qu'il répète 50 fois. Bref, un peu débilos le type ! Le soir même, je demande à un grec de la résidence de lui parler pour voir si c'est mieux en grec. Information : rendez-vous Platia Georgiou à Patras entre 15h et 23h, le type travaille. Je le rappelle une fois sur place : "6 in Platia Georgiou, down", OK, 6h je suis au bon endroit, et là surprise de chez surprise, le mec n'était autre que le chauffeur de bus ! Enfin je comprends pourquoi il était si compliqué d'avoir un rendez-vous simple dans un lieu précis ! J'ai eu l'impression d'être Amélie Poulain qui découvre que l'homme des photos est en fait le réparateur des photomatons... Bref, c'était super gentil d'avoir gardé mon tel de côté, et de m'appeler même sur mon portable français pour me retrouver !

L'île de Corfou (ou Kerkira en grec)

L'île de Corfou est l'île ionienne la plus au Nord de Grèce, dont une partie est en vis-à-vis avec l'Albanie. Avec une majorité de Français, nous partons un grand week-end découvrir cette île, qui contrairement au reste de la Grèce, n'est jamais tombée entre les mains des Ottomans, et dont l'influence architecturale est essentiellement vénitienne. Départ vendredi 1er juin au soir, arrivée samedi 2 au petit matin. A 6h depuis le ferry, on pouvait admirer la pleine lune d'un côté, et le soleil se lever de l'autre.

Visite d'une partie de Corfou town entre 8h et 9h30, le temps de retrouver les autres Erasmus venus la veille. En se promenant à travers les ruelles étroites de la vieille ville de Corfou, j'avais l'impression d'être en Italie, quant aux balcons, au linge qui sèche entre deux immeubles, etc. Visite à la fraîche de la vieille forteresse construite en 1550 par les vénitiens, dont voici la vue du petit port :

Nous partons ensuite pour louer une voiture, une magnifique Daewoo Matiz vert pomme, mon kiff !!! Et c'est parti direction Paleokastritsa, au nord-ouest de l'ïle, avec ses magnifiques criques. Nous prenons un taxi-boat qui nous emmène sur une petite crique isolée (malheureusement avec des galets et pas du sable), où l'eau est magnifique, et les petits poissons comme dans les aquariums en France (merci Thomas pour les photos sous l'eau!) !

Le voyage continue jusqu'au nord de l'île, à Sidari, où nous admirons le Canal de l'Amour, canal naturel formé par la mer. Le samedi soir, objectif barbecue sur la plage, et pour certains, nuit sur la plage, au niveau de Pelekas. Nous n'osons pas allumer de feu sur la plage, de peur de se faire arrêter par la police, donc le barbecue se transforme en simple repas-pique-nique avec des souvlakis déjà grillés sur la plage (souvlakis=brochettes en fait). La nuit sur la plage c'était bien sympa, même pas froid rien, juste du sable dans le sac de couchage, mais fallait s'y attendre ! Le dimanche, nous décidons d'aller faire un tour vers le sud de l'île. Petit interlude course de crabes, mais ces cons de crabes ils comprenaient pas bien le principe ! Photo de groupe dans un olivier sur notre chemin :

Après avoir déposé à Corfou town les gens qui prenaient le bateau le dimanche midi, nous repartons au sud, sur la plage de Petriti. Le soir, dégustation de poissons grillés dans une taverne conseillée par le guide du routard... miam miam !!! On est même allé choisir les poissons en cuisine, l'addition se faisant ensuite au poids. Au moment de repartir vers 22h, on percute qu'on avait zapper de remettre de l'essence dans une des deux voitures... En fait pour expliquer ceci, il faut rappeler que les loueurs de voitures refilent toujours les voitures avec l'aiguille dans le bas du rouge, donc l'objectif c'est de ne pas la rendre avec plus d'essence. Et donc ça faisait quelques 80km au moins que le voyant était allumé, mais nous avons réussi à rejoindre l'endroit où l'on dormait qui était à 20km, en roulant alternativement au point mort, en 5e et au pire des cas en 4e quand la pente l'exigeait. Deuxième précision pour expliquer pourquoi nous ne pouvions pas remettre d'essence : en Grèce, tu oublies la station 24/24, car l'utilisation des cartes de crédit n'est pas dans les moeurs, et puis à la station essence, il y a un pompiste qui te mets l'essence. Bref, à 22h, les stations sont fermées ! En fin de soirée, nous repartons Cyprien et moi voir la fête d'un village que nous avions traversé ; bien sympa, j'ai un peu repéré la danse traditionnelle. Tout le monde (et toutes générations confondues) danse en ronde, toujours le même pas, et ce pendant une demi-heure non-stop sans problème. C'était rigolo !
Retour sur Corfou town le lundi matin, et visite de la nouvelle forteresse (nouvelle simplement dans le sens où elle a été construite 30 ans après l'ancienne), le temps d'attendre le bateau. Voici un aperçu de la ville de Corfou :