Tout commence le samedi matin, tôt... non en fait, ça commence le vendredi soir, où une petite fête s'improvise, et de fil en aiguille, il est 4h30 du matin. Le temps d'une pita de fin de soirée (c'est la meilleure !!!), et ben ça valait plus le coup de dormir pour prendre un train à 6h. Donc douche, faisage de sac, et go pour la gare avec Thomas, Patrick et moi. Le train a l'air récent, de la taille du TER qui fait Clermont-Pontgibaud, soit 2 wagons à tout péter. Les 4h30 de train c'était 3€70, raisonnable quoi. Bon ben dans le train, dodo... Puis au bout de 1h30, envie de faire pipi, hihi, sauf qu'il n'y avait pas de toilettes dans ce foutu train. Je profite d'un arrêt un peu plus long à Pyrgos pour filer aux toilettes à la gare et revenir, c'était ric-rac. Et comme j'avais bu un frappé avant le départ, j'avais encore envie de pisser 1/2h plus tard, il a fallu ce coup-ci se retenir pendant quasi 2h, ahhhhh !!! A l'arrivée je cours aux toilettes, j'ai même fahi perdre mon sac de couchage qui était tombé de mon sac pendant ma course folle, mais un monsieur me l'avait récupéré, ouf ! (ça c'était le petit clin d'oeil au duvet que j'ai perdu il y a 7 ans dans l'avion entre Athènes et Paris) Kalamata, c'est une petite ville, pas très jolie, avec des gens pas sympas, ça tombait bien on avait prévu de partir rejoindre un village plus au sud, Koroni. Anecdote pour Kalamata, on demande à quelqu'un s'il parle anglais, il répond "yes" et il se casse, et puis deux trois autres personnes du même style après. Mais on finit par trouver la bus station, où le mec du guichet était pas plus aimable que la moyenne à Cacamata ! Voici le parcours du week-end :
Ce qui est en rose, ce sont les trajets en bus, et puis en bleu, les parcours en stop. Le bus c'est plus cher que le train : le trajet entre 1 et 2 c'est le même prix que le train pour 5 fois la distance... Pour Koroni : petite promenade et sieste sur la plage, tel ce chat dans le village :
On repart vers Finikoundas, où le guide du routard indiquait une plage avec du sable rouge. Euh, on l'a pas trouvée ! ou bien on n'a pas la même notion du rouge avec M. Routard ! Trop fun d'ailleurs, c'est un pick-up qui nous a pris en stop, on avait les cheveux au vent. Entre temps, il se trouve qu'Ingrid et Jon devaient nous rejoindre, mais là on apprend qu'ils s'étaient planté de train et étaient partis en direction d'Athènes, et qu'ils seraient à Kalamaka à 23h40 seulement. Le samedi soir, on se pète le bide dans une taverne de cuisine familiale, trop trop bon... Dodo tôt sur la plage de Finikoundas, car la fatigue se faisait ressentir (en plus de la digestion nécessaire). Lever tôt le dimanche, avec pour objectif Pylos. Finikoundas étant un trou pommé, il n'y a pas de bus, on repart à pieds puis en stop ; en fait c'était pas évident de trouver des voitures un dimanche matin dans un coin reculé... Brève promenade à Pylos, car on voulait rejoindre Gialova, où le guide du routard indique une lagune avec des animaux en tout genre et de tout pays. De Gialova, on marche on marche on marche, et puis on n'a pas trouvé la lagune en question, et il faisait chaud, donc on a fini par s'arrêter à la plage. Elle devait être pas loin, car on a croisé un panneau peu ordinaire !
Opération plage donc, et puis après il était l'heure de commencer à faire du stop, car bien sûr les horaires de bus, ça collait pas avec notre train. On a roulé sans soucis, et on a eu le train largement. Et re- 4h30 de train à la con, celui-ci avec des toilettes. Mais j'ai pas eu besoin du trajet ;-) C'est en attendant le bus à Patras qu'on est enfin tombé sur Ingrid et Jon, qui revenaient de Korinthos...
Bilan : week-end sympa et fatigant.